Au hasard d’un bus …

Petit message à l’intention du brun aux yeux bruns croisé samedi soir dans le bus de 19h38 … Oui oui toi, avec ton croque-gaufres jaunes dans une main et ton sac de courses dans l’autre…

Merci pour ces 15 minutes de sourire! 🙂 

Comment dire … Il y a longtemps que je n’avais pas pris plaisir à flirter par le regard. Je te le concède, j’ai mis le temps avant de me rendre compte de ton manège, mais ensuite… Aaaahhh ensuite, quel moment de félicitée! 🙂 

J’ai apprécié ta façon de chercher mon regard à travers les vitres quand on prenait un virage, toi après l’accordéon, moi avant. J’ai aimé que ton regard soit caché par le guide en métal à côté des portes, et que tu te transformes en ressort-sur-fesses pour jeter un œil un coup au dessus, un coup en dessous. J’ai souri quand tu t’es finalement levé… pour descendre au prochain arrêt selon moi, juste pour mieux me regarder selon ce que j’ai pu en voir. Tu es resté 10 minutes debout près de cette porte, à me jeter de discrets regards puis à détourner les yeux quand je te regardais.

Par 4 fois nos regards se sont croisés. Par 4 fois j’ai souri in petto. J’aurais pu le faire en vrai, mais qui sait si tu n’étais pas en train de scruter mon voisin/ma voisine de derrière… (en même temps vu que je faisais dos à la route, j’étais la seule que tu pouvais voir de face … )

Et puis tu es descendu à côté de l’hôpital. Je t’ai vu sourire de toutes tes dents sur le trottoir en me regardant. Je n’ai pas pu m’empêcher de faire de même à travers la vitre. 

Alors merci, merci, je croyais être totalement hermétique au monde extérieur (ce qui confirme que Bertrand n’était vraiment pas mon genre , comprenne qui pourra! ^^), je pensais ne jamais guérir de GNN1, je pensais rester obnubilée par lui encore quelques temps. Grâce à toi, brun-aux-yeux-bruns-du-bus, je sais que mon cerveau est enfin d’accord pour me laisser regarder de nouveau autour de moi (non mon cœur lui n’est pas encore prêt, une chose à la fois hein!!). 

Au plaisir d’une prochaine rencontre! 🙂